Le ciel et les astres n'ont de cesse d'inspirer les horlogers. Star de la voûte céleste, la Lune s'illustre sur le cadran au détour de complications plus ou moins complexes. Le regard porté vers l'infini...
Symbole des liens entre l'horlogerie et l'astronomique, la phase de Lune reproduit le cycle de l'astre sur le cadran. Cette complication invite sans cesse les horlogers à se surpasser. Pour exemple, la Duomètre Sphérotourbillon Moon de Jaeger-LeCoultre, d'un diamètre de 42 mm et d'une épaisseur de 14,3 mm, laisse rêveur. Une phase de Lune classique présente un décalage tous les deux ans et demi. Celle-ci reste précise pendant 3 887 ans ! Épatante de précision mais aussi d'élégance...
Tout aussi chic, la montre Manufacture Royal de Pequignet, mue par le calibre Royal, affiche le cycle de la Lune à 6 h. Chez Longines, la complication s'illustre dans le chronographe Conquest Classic Moonphase, animé par le mouvement mécanique à remontage automatique L678. L'aventure Astronomia Tourbillon de Jacob & Co., représentation du cosmos aux dimensions du poignet, donne le vertige ! En 2015, l'édition limitée numérotée à 9 pièces, Astronomia Tourbillon Baguette, abrite une complication brevetée qui prouve cette fascination pour l'astre lunaire... Au point de repousser les limites de la technique avec le calibre tridimensionnel JCEM01, qui exécute une chorégraphie hypnotisante de tours à axes multiples. La Terre en titane peinte à la main fait face à la Lune en diamant sphérique à 288 facettes (technique déposée du Jacob-Cut), qui reflète chaque rayon de lumière durant la rotation de 60 secondes autour d'un axe indépendant. Chez Omega, la Speedmaster White Side of the Moon clôt une saga horlogère en trois actes (Dark Side of the Moon et Grey Side of the Moon), se parant d'une boîte en céramique blanche satinée, évoquant le scintillement de la Lune vue de la Terre.