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Président de l’Institut Arnault Tzanck, il œuvre désormais entre autres pour le don du sang. Une carrière au service d’un établissement de santé et ses deux pôles, à Saint-Laurent-du-Var et Mougins.

« J’ai tout donné à l’Institut Arnault Tzanck, mais en retour il m’a aussi tout donné », lance le Dr Jean-Marie Salvadori. Né de père médecin à Nice, ce néphrologue a commencé sa carrière à Marseille en néphrologie et transplantation rénale avant de rejoindre l’établissement azuréen en 1976 à la demande de son fondateur, le Dr Maurice Donat, puis de prendre sa succession à sa mort. « Je me suis formé pendant neuf ans auprès de lui, avant de porter les deux pôles de l’établissement à Saint-Laurent-du-Var et Mougins », se souvient celui qui a également dirigé le service de néphrologie et d’hémodialyse jusqu’à sa retraite médicale en 2000. « Lorsque je suis arrivé, le groupe venait de racheter deux petits établissements à Mougins et ce site est devenu petit à petit aussi grand que celui de Saint-Laurent-du-Var. Nous voulions être les meilleurs et agréger les médecins les plus compétents dans leur domaine. Ces dernières années, nous avons été mis en avant en matière de chirurgie vasculaire, de chirurgie de la carotide et de pneumologie à Saint-Laurent du Var, mais aussi en cancérologie et urologie à Mougins. L’enjeu pour moi a donc été de réunir les professionnels les plus qualifiés et ce sans avoir vendu l’établissement au diable car c’est resté un établissement privé à but non lucratif. Il fait ainsi partie des quatre établissements de ce type dans le département, avec Sainte-Marie pour la psychiatrie, Lacassagne pour la cancérologie et Lenval pour la petite enfance », se félicite le Dr Jean-Marie Salvadori, aujourd’hui président du groupe. Il poursuit : « Hormis dans le domaine de la neurochirurgie et de la maternité, nous pouvons nous occuper des patients les plus complexes. Nous avons été les premiers à mobiliser la robotique en chirurgie, il y a 10 ans, nous disposons dans le groupe de quatre IRM, de trois scanners et de cinq appareils de radiothérapie. L’Institut a le monopole de la chirurgie cardiaque dans le département et il est le seul établissement privé à disposer de deux unités de réanimation. Nous sommes à la pointe dans plusieurs domaines, notamment pour les examens en scintigraphie et Petscan, nous avons grâce à nos mécènes un matériel de pointe. » Ayant consacré la plus grande part de sa carrière à cet établissement, le Dr Jean-Marie Salvadori est aujourd’hui très impliqué auprès de la Fondation GSF Jean Louis Noisiez, à l’entrée de la technopole de Sophia-Antipolis et consacrée à l’aide médico-psychologique de patients, en petit groupe, souffrant de la maladie d’Alzheimer ainsi qu’à la recherche. Il reste président de l’association Les Amis de la Transfusion Arnault Tzanck, qui soutient activement l’Union Départementale pour le don de sang bénévole des Alpes-Maritimes. Tous les ans, l’Institut Arnault Tzanck donne une subvention pour encourager le don du sang et participe au Prix « Arnault Tzanck » destiné à la recherche en transfusion sanguine.