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Avec la crise sanitaire du coronavirus, les regards et consciences se tournent plus que jamais vers l’automobile de demain, la voiture électrique. Décryptage d’un marché qui atteint son âge de raison.
Depuis sa naissance jusqu’à récemment, le marché de l’électrique s’est cherché. Ses clients étant souvent considérés comme des hurluberlus écolos voire des « geeks » en mal de nouveaux jouets dits propres. Aujourd’hui, les propositions sont là. Elles sont rationnelles et performantes mais surtout répondent à de véritables besoins formulés par une clientèle sensible aux enjeux de demain dont l’avenir de la planète. Les infrastructures poussent grâce aux engagements du gouvernement, 100 000 bornes pour 2021. Le département des Bouches-du-Rhône et la Métropole se chargent d’en installer 500 nouvelles sur le territoire pour doubler les points de recharge dans les mêmes dates. L’aide à l’achat de 5 000 € et dès la rentrée de 2 000 € pour les deux-roues a déjà permis d’augmenter de 120 % le nombre de véhicules électriques sur tout le département.
Un véhicule pour chaque usage
C’est ainsi que la voiture 100 % électrique se décline selon les envies et les utilisations de chacun. En mode urbain et branché avec le modèle Honda E doté d’un écran s’étalant sur tout le tableau de bord. En mode au delà de sa simple agglomération avec la Renault ZOE, pionnière dans son genre, qui offre une vraie autonomie. Et enfin, en mode évasion en famille avec le SUV Kia eNiro et ses 450 km sans avoir peur de tomber en panne.
Par Bruno Lambert
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