L’Adam de Jean-Marie Fondacaro. Sculpture de Richard Pellegrino.
Ce site d’acclimatation de plantes exotiques, né en 1857, met en culture des graines d’abord en pépinière puis en plein air, afin de tester leur adaptabilité au climat méditerranéen. Dans cet eden à l’allure un peu sauvage, où poussent les plantes ligneuses, arbres et arbustes, de petits sentiers jonchés de feuilles conduisent aux œuvres de plus de cinquante artistes réunis sur place sous la bannière no-made. Si aujourd’hui beaucoup d’expositions d’art contemporain traitent de la question du vivant, ce collectif azuréen fédère depuis déjà plus de 20 ans des artistes professionnels et amateurs dans la nature, en front de mer ou à la montagne. Pour l’occasion, Michèle Kleijnen relie avec ses réseaux de tissus colorés d’immenses pins parasols tandis que Magali Benso tisse un superbe Palazzo en fibres végétales. Ici, un homme de Jean-Marie Fondacaro émerge dans la brutalité de la matière, tandis qu’Elise Dartmour grave dans la transparence sa contemplation de l’arbre. Sensoriel et réjouissant.
Jusqu’au 17 septembre, du lundi au vendredi, de 8h à 18h. Balade recommandée le matin ou en fin de journée, prévoir l’antimoustique. Visite guidée thématique le dernier mercredi du mois « Adaptation, in rerum natura »