A l’heure du développement durable
Le monde des tic-tac nous semblait un peu à la traîne en matière de développement durable. Ouf ! Sous l’impulsion de manufactures, l’horlogerie s’inscrit désormais dans le monde de demain.
Bracelet TimberTex, à base de papier, composés à 80 % de fibre végétale, chez IWC.
Chez Panerai, la Submersible eLab-ID est réalisée à partir de plus de 98 % de matériaux recyclés.
L’or est la matière première la plus utilisée dans la production de montres ? Qu’à cela ne tienne ! Précurseur, Chopard a opté dès 2018 pour un or 100 % éthique, répondant aux normes environnementales et sociales les plus exigeantes. Rigoureuse, la maison joue la carte de la transparence en se fournissant auprès de sources responsables (diamants, pierres, cuir, or). Dans cet élan, Breitling a su aussi rebondir. Après avoir lancé avec la marque de vêtements écoresponsable Outerknown, cofondée par le surfeur Kelly Slater, une montre Superocean et des bracelets en fil ECONYL fabriqués à partir de nylon récupéré dans les océans, la manufacture va plus loin avec un écrin pliable, réutilisable et créé à partir de bouteilles en plastique recyclées. Cette mesure n’est pas anodine : elle permet de réduire de 60 % les émissions de CO2 relatives au transport. Ce concept d’emballage a d’ailleurs été distingué par le label Efficient Solution de la Fondation Solar Impulse qui sélectionne 1 000 solutions visant à protéger l’environnement de manière rentable. Les clients pourront toutefois choisir l’écrin traditionnel et soutenir le projet de reboisement urbain entrepris par SUGi (Urban Forests) en versant une contribution volontaire
Plus de 98 % de matériaux recyclés
Mention spéciale aussi à Panerai, qui multiplie les actions. Non contente de seller un partenariat avec la commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco, la maison italienne dévoile la montre Submersible eLab-ID. Cette édition limitée à 30 pièces est réalisée à partir de plus de 98 % de matériaux recyclés tandis que la Luminor Marina eSteel se réalise dans un alliage en acier recyclé. Vive l’upcycling ! Plus anecdotique mais tout aussi louable, IWC innove en habillant 4 de ses Portofino de bracelet TimberTex, à base de papier, composés à 80 % de fibre végétale. Cette alternative au cuir est fabriquée en Italie selon les techniques traditionnelles, puis colorée avec des teintures végétales naturelles.