Détail de la chambre d’André Marzuk, sur le thème d’Hiroshima et la mort.
La visite s’ouvre par un geste fort : celui de l’ancienne chambre d’André Marzuk, qu’il a intégralement recouverte de peinture comme s’il était passé sur elle un événement tragique. Dans cette rétrospective, qui retrace cinquante années de création de 1968 à nos jours, l’artiste passé par l’Ecole des Arts décoratifs de Nice et les Beaux-Arts de Paris convie le visiteur à chercher toujours la ligne d’horizon. Il le fait cheminer dans l’espace du dessin, sous le regard complice des muses que sont la poésie et la musique, et lorsqu’il réalise ses tableaux de bois, Marzuk excelle dans cette tekhnè qui n’a que faire des distinctions de l’esprit entre art et artisanat. Des polylobes qui sont pour l’artiste des symboles d’unité et qu’il fragmente ensuite en morceaux, pour représenter la multiplicité.
Jusqu’au 18 décembre
Château de Carros, le village
Tél. 04 93 29 37 97 - ciac.ville-carros.fr