Maille milanaise ou colorama de peaux ? Les bracelets se déclinent à l’infini pour répondre à tous les styles. Et permettre de personnaliser sa montre en quelques geste.
Deux tendances fortes se sont imposées dans les allées des salons horlogers. Star de l’année, le bracelet milanais (avec ses allures de cotte de maille), cher aux fifties, se réinvente sous l’impulsion des maisons de couture, qui dévoilent par cet exercice de style tout leur savoir-faire. Pour exemple, la D de Dior Satine, en acier, or jaune ou rose, pensée par Victoire de Castellane comme un ruban qui donne l’heure. D’une souplesse inouïe donc... Même idée chez Chanel avec le bracelet de la Boy-Friend Tweed qui imite le tissu cher à Mademoiselle Chanel. Chez Piaget, le mythique boîtier de la Limelight Gala et ses deux cornes asymétriques s’accordent à merveille avec ce bracelet en or rose ou blanc, d’une fluidité idéale pour épouser au mieux le poignet. Si Boucheron a aussi imaginé sa propre version pour sa montre Reflet, la maison décline les bracelets interchangeables, vernis ou mats, dans un nuancier oscillant du noir sobre au rouge glamour en passant par des tonalités flashy ou douces.
En quelques gestes, le garde-temps prend une allure différente selon l’humeur du jour. Pour habiller son modèle Overseas, Vacheron Constantin a développé un ingénieux système de bracelets amovibles, aussi résistants qu’un bracelet fixe, pour transformer le look de sa montre... sans l’usage du moindre outil ! En cuir, caoutchouc, acier ou or, l’icône sportive se mue totalement pour mieux s’assortir à la tenue du jour. Enfin, Hermès séduit les fashionistas avec sa Faubourg Manchette Joaillerie. Le sellier prouve son excellence dans le travail du cuir avec ce large bracelet chic décliné en bleu, vert ou brun.