Tandis que l'Apple Watch, l'appareil le plus personnel d'Apple selon la marque, suscite la convoitise, nombre de maisons suivent le mouvement en créant leur propre modèle connecté. L'horlogerie 2.0 ? « Même pas peur ! », semblent rétorquer les manufactures de prestige. Il faut dire qu'en 2015, plus que jamais, les montres et ses rouages fascinent. Si laprouesse technique demeure au centre des préoccupations, les maisons soignent leur style. À chacune d'asseoir son identité au gré de garde-temps intemporels et universels. Rolex poursuit l'aventure de sa ligne Cellini, Piaget explose un double record dans le sobre boîtier de l'Altiplano, tandis qu'Omega équipe son futur best-seller, la Globemaster, de son mouvement le plus abouti.
Alors que l'on court après le temps, la tradition rassure. Dans les ateliers, les métiers d'art ne comptent pas leurs heures, dans le respect des savoir-faire ancestraux. Même combat pour ces horlogers indépendants qui opèrent, tel Abraham-Louis Breguet en son temps, assemblant chaque composant à la main, le regard porté sur l'infiniment petit. Patience et minutie sont aussi les maîtres mots de la joaillerie. Toutefois, les montres bijoux se rebellent pour se teinter d'une aura glam rock. Les dames sont choyées par les manufactures. Pour elles, les voici qui imaginent des complications plus raffinées, plus poétiques... Le Tourbillon Fleur de Richard Mille ou la Première Tourbillon Volant Camélia de Chanel en sont les plus belles illustrations.
Par Julie de los Rios