Sans permis, c’est permis !

Une solution urbaine

Les « Sampé » connaissent un succès fulgurant. Longtemps jugées ringardes, voire ridicules, elles ont su séduire une nouvelle clientèle et gagner leur place dans une circulation urbaine de plus en plus contrainte.

Autrefois unique solution de déplacement motorisé pour les parias ayant grillé leurs 12 points, la voiture sans permis connaît aujourd’hui son heure de gloire avec un marché qui augmente de 50 % par an. La VSP présente, il est vrai, de nombreux avantages par rapport à son aînée chassée des cités à grands coups de vignette Crit‘Air, de ZFE et de limitation de vitesse à 30 km/h. Elle est d’un entretien facile et économique, sa taille réduite lui permet de se garer dans un mouchoir de poche, sa consommation minimale génère un coût kilométrique très faible, son design conquiert une clientèle de plus en plus diversifiée, dont de nombreux ados (malgré un ticket moyen qui se situe aux alentours de 13 000 € et un marché de l’occasion tendu, de nombreux parents privilégient cette solution plutôt que le métro ou le scooter.) Manœuvrable, elle se faufile avec aisance dans les rues étroites ou encombrées. Les airbags et les freins à disque améliorent sa sécurité et son confort. Les boîtes de vitesses automatiques rendent sa conduite facile et intuitive. Et que dire de son design ? Les doubles sorties d’échappement, les jantes en alliage ou le becquet de toit confèrent aux versions sportives des parfums de GTI.

La diversité des modèles génère une offre riche, de la City d’Aixam (constructeur d’Aix-les-Bains, leader européen) à la B8 de Bélier aux courbes de cabriolet, des JS50 et JS60 de Ligier à la CH26, modèle haut de gamme de Chatenet, de la Microcar M.GO Family aux allures de SUV aux « italiennes » – la Tarrazzi Zero junior ou la Casalini M20 Superleggera –, de la déclinaison de Citroën, l’AMI, à celle de Renault, la Twizy…