L’époque et les désirs des consommateurs font changer de paradigme. Ces dernières décennies ont vu naître les grandes berlines pour emmener la famille en congés payés, les citadines économiques pour affronter les crises pétrolières, les monospaces car le véritable luxe, c’est l’espace, le SUV pour aller plus loin même s’il stationne le plus souvent en ville. Et depuis les accords de Paris, on assiste à une véritable prise de conscience des consommateurs, aidée par des politiques incitatives efficaces. Aujourd’hui, la question ne se pose plus : c’est hybride au minimum, 100 % électrique au mieux et en location s’il vous plaît. Les nouveaux acquéreurs de véhicules ne veulent plus dépenser pour posséder, ils souhaitent payer l’usage. Et au-delà de la simple location, la mobilité passera par un abonnement dans les prochaines années. S’ils ont subi dans un premier temps, les constructeurs ont su réagir et faire renaître produits et marques issus de leur ADN ou créer de nouvelles légendes. Les investissements sont énormes pour passer à l’ère de l’électrique. Certains comme PSA et FCA se sont alliés pour créer un groupe de vingt marques. D’autres cherchent dans leur histoire des identités pour créer une offre complémentaire. Et tous sont prêts à affronter la concurrence comme le déferlement des constructeurs chinois, maîtres des horloges pour la production de batteries et de microprocesseurs.