N’était-il pas logique que cet ancien pilote de grand prix motocycliste, champion de France à quatre reprises dans les années 70, s’intéresse à la renaissance du
Grand Prix de France sur le circuit du Castellet ? Début 2016, dès son élection à la tête de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il constitue une équipe restreinte pour avancer rapidement sur le projet et bâtir un dossier sérieux dans lequel la région va véritablement servir de tremplin pour le rayonnement de la France. Pour lui, un pays possédant un tel héritage automobile se doit de réapparaître sous les feux de la scène de la Formule 1 afin d’exploiter sa compétence, son savoir-faire et de valoriser son image à l’international. L’accord, signé le 6 février 2017, va se concrétiser par la renaissance du Grand Prix de France, un événement qu’il souhaite aussi festif qu’instructif. Il s’agira également de valoriser l’esprit d’équipe et la compétition, l’effort et le courage, la recherche technologique et les enjeux économiques. Tout un catalogue de valeurs qui vont bien au-delà du seul sport automobile. Le 28 juin prochain, lorsque les voitures s’aligneront sur la grille de départ à l’issue du tour de chauffe, Christian Estrosi ne pourra que se réjouir de voir revivre ce circuit mythique qui a tant participé à l’histoire de la discipline phare du sport automobile et sur lequel il a lui-même couru à moto.
Par Maurice Gouiran