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PORTRAITS

Ils sont artiste, cheffe étoilée, designer ou apiculteur, pilote automobile ou créatrice de mode. Leur point commun ? Ces personnalités glamour ou au cœur de la vie culturelle, économique et sociale régionale sont les moteurs de l’actualité azuréenne. Découvrez sans filtre le témoignage de leur parcours, leurs rêves, leurs ambitions et leurs projets à venir.

mars 2024

Sophie Joissains & Barbara Satre

La génèse de la biennale

Pour les étudiants de l’Ecole Supérieure d’Art, la biennale rime avec rencontres, expérimentations et partage. Barbara Satre, directrice de l’école, et Sophie Joissains, maire d’Aix-en-Provence, nous racontent.

Par Mathilde Hingray
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Barbara Satre © ESAAIX
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Sophie Joissains © D.Kapikian

Pourquoi vous êtes-vous rapprochées pour monter cette collaboration ?

Sophie Joissains : L’Ecole Supérieure d’Art est un acteur culturel essentiel du territoire. Il était évident que la Biennale tisse des liens avec les enseignants-artistes et les étudiants. De plus, la co-construction mise en œuvre par la Biennale impulse et nourrit des croisements de regards inédits, mettant en lumière auprès du public les enjeux et la vitalité de la création contemporaine.

Barbara Satre : La ville a un rapport particulier avec l’art contemporain. L’école a formé des artistes qui rayonnent à l’international. Notre maire a toujours fait partie du conseil d’administration de l’école. Elle sait le sens que l’art a pour les habitants et pour la ville. Quand j’ai postulé au poste de direction, le cœur de mon projet reposait sur l’ouverture de l’école au territoire. Participer à la Biennale permet de mettre en relief nos artistes et d’être raccord avec l’engagement des enseignants, qui travaillent avec les acteurs locaux et facilitent l’accès de l’art aux publics.

 

De quelle façon les étudiants participent-ils à cet événement ?

Sophie : Sept projets sont portés par l’école et soutenus financièrement par la biennale. Les temps de création se concrétisent dans des contextes différents, en lien avec les quartiers et les villages, avec le patrimoine ou au croisement de différentes disciplines artistiques avec une production présentée au public.

Barbara : Les étudiants sont complètement intégrés aux partenariats : le centre franco-allemand pour un projet d’édition, le théâtre du Bois de l’Aune pour une exposition sur le quartier, l’exposition « A comme Animal », qui s’admire avec un regard animal, les expérimentations dans le jardin du pavillon Vendôme avec l’association Voyons voir et bien d’autres…

 

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