VIVRE SA VILLE

Du panier de légumes à la voiture en passant par les plateformes musicales, la consommation de biens se paye désormais sous abonnement. Neoyot surfe sur cette tendance alternative au crédit et au leasing pour l’appliquer au Yachting. « Nous avons repensé la façon d’accéder au yacht en créant une toute nouvelle expérience pour s’inscrire durablement dans la mobilité d’aujourd’hui et de demain », explique Anthony Brisacq, le président de Neoyot, qui a imaginé le concept avec le financier Philippe Bacou, et s’est entouré d’une équipe de millenials dont son fils Matteo, qui ouvre le tout premier bureau à Nice.
Cette agence de yachting 2.0 s’appuie sur un cercle économique vertueux. Le concept : les acquéreurs de yachts s’abonnent pour éviter les contraintes de la propriété (notamment un apport initial) et « naviguer 5 fois moins cher, en illimité » ; les propriétaires rentabilisent leur yacht grâce aux abonnés ; quant aux investisseurs, ils peuvent espérer un retour sur investissement garanti de 7 à 11 % net d’impôt, Neoyot garantissant le nombre d’abonnés nécessaires pour couvrir l’ensemble des frais d’acquisition et d’exploitation, couplé à la garantie d’un buy-back…
Côté pratique, grâce à l’application Neoyot, tout est automatisé. A l’instar d’une néo-banque, l’app permet aux abonnés de réserver un yacht 24h/24 et de bénéficier de services (chat instantané avec le capitaine, organisation des itinéraires, système de sécurité via une boîte noire appelée « NautiSafe »). Se positionnant comme l’agence du futur, elle a pour ambition de promouvoir un modèle économique écoresponsable. « Partager un bateau, c’est réduire le nombre de bateaux en service. Moins de bateaux en service, c’est moins de produits issus du pétrole et moins de bateaux à recycler ». Neoyot dispose également d’une offre de charter dans plus de 18 destinations dans le monde – soit plus de 2 844 yachts via 200 agences partenaires.

www.neoyot.com

Par Milena Radoman