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PORTRAITS

Ils sont artiste, cheffe étoilée, designer ou apiculteur, pilote automobile ou créatrice de mode. Leur point commun ? Ces personnalités glamour ou au cœur de la vie culturelle, économique et sociale régionale sont les moteurs de l’actualité azuréenne. Découvrez sans filtre le témoignage de leur parcours, leurs rêves, leurs ambitions et leurs projets à venir.

mai 2022

Julie Klotz

  • Comment vivre heureux à deux ?
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J’ai lu plus de cinquante livres sur la relation amoureuse mais je n’en ai jamais trouvé un seul qui aborde ce sujet à la fois à travers la biologie, la psychologie, la culture et la spiritualité, offrant une approche holistique », lance Julie Klotz, qui a travaillé pour COTE Magazine et collabore aujourd’hui avec l’INREES* et Le Monde des Religions. A partir de ce constat, la journaliste et autrice est donc allée à la rencontre de personnalités comme les neuroscientifiques Lucy Vincent et Yann Rougier, de psychologues et sexologues tels que Catherine Bensaïd et Alain Héril, des penseurs Jacques Attali, Eva Illouz, Pascal Bruckner, Arnaud Desjardins et bien d’autres. Trois années de gestation qui ont donné lieu à l’ouvrage Les Quatre Accords du couple, paru ce printemps aux Editions Fayard. Comment concilier besoin de sécurité et envie de liberté ? Vivre en couple est-il un comportement naturel ou culturel ? « Le mariage romantique, fondé sur l’amour des conjoints, date du XIXe siècle », rappelle Julie Klotz. Ici, elle nous embarque de mythes fondateurs antiques jusqu’à la psychologie de Jung et explore les modèles de couple actuels comme la monogamie à répétition ou le polyamour. On s’aperçoit en lisant ces pages qu’en matière d’hormones, la sérotonine nous donne un sacré coup de pouce au départ pour ne pas voir les défauts de l’autre et que l’ocytocine, en créant du lien, nous aide à passer le cap fatidique des trois ans. Autant de clés pour être plus lucide, face à soi et l’autre, et tendre vers une relation harmonieuse. Et Julie Klotz de conclure : « Si le couple permet d’être moins égocentré, il faut aussi savoir préserver son autonomie. Comme nous le montre la parabole de la Samaritaine, il est important de puiser en soi ses propres ressources. C’est ainsi que la relation, ce tiers qui est ni lui ni elle, pourra être nourrie ».

Par Eve Chatelet

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