PORTRAITS

Il a structuré le Pharmacologie et la Pharmacovigilance sur notre territoire et dirigele Centre Régional de Pharmacovigilance Nice-Alpes Côte d’Azur. Les missionsde cette organisation ? Surveiller, évaluer et prévenir les risques médicamenteux.

Structure d’intérêt général, à but non lucratif et éligible au mécénat, Aveni permet de recueillir les dons de particuliers et entreprises pour soutenir des projets innovants dans le secteur médical. « Ce fonds de dotation booste l’innovation en nous permettant de nous positionner sur des sujets qui seraient sans cela plus complexes à financer sur nos fonds propres. L’idée est ainsi de contribuer au rayonnement du CHU en soutenant la recherche pure, l’acquisition d’équipements de pointe, mais aussi en permettant d’améliorer l’accueil et le bien-être du patient, ainsi que les conditions de travail du personnel », s’enthousiasme Charles Guépratte. En 2020, Aveni a rendu possible l’achat d’un exosquelette d’un montant de 200 000 euros. Un équipement dernière génération, qui intensifie la rééducation du patient. Le fonds a aussi permis la mise en place d’un appartement thérapeutique Auton’Home pour les patients souffrant de la maladie de Parkinson, et l’aménagement de salles de détente et espaces de convivialité pour les équipes mobilisées lors de la crise de la Covid-19. « Le fonds a été créé en 2013 et nous sommes parvenus à réunir l’an passé près d’1 million d’euros. Le 9 septembre, nous avons organisé un grand gala à l’Observatoire de Nice avec cent vingt convives, en remerciement pour nos mécènes et partenaires : entreprises, donateurs particuliers, associations et fondations », explique Emilie Chapu-Mazabraud, Directrice exécutive du Fonds. Et Charles Guépratte d’ajouter : « L’un des enjeux majeurs pour soutenir nos projets nationaux et internationaux, sachant que nous avons aujourd’hui plus de contributeurs originaires de la région parisienne, est aussi de mieux nous faire connaître de notre écosystème local. Le CHU est en effet le premier acteur de santé du département et le premier employeur avec 9 000 professionnels. » D’autant qu’il existe plusieurs façons d’aider le fonds : un soutien financier aux projets, des dons en nature, la mise à disposition de compétences, l’organisation d’événements pour Aveni, et même la mobilisation de son réseau et ses équipes pour ces projets solidaires. Une autre façon donc, d’envisager l’avenir de notre région.

fonds-aveni.fr

MOBILISATION CONTRE LA COVID-19
Si l’introduction d’un écouvillon dans la narine est devenue le prélèvement de référence, Aveni a permis à Charles-Hugo Marquette, professeur au CHU de Nice, et son collègue Paul Hofman de financer leurs recherches pour mettre au point une autre solution : de petites éponges à sucer pour prélever de la salive. « Une alternative pour les enfants et personnes âgées lorsque l’accès nasal est complexe ou en cas de prélèvements fréquents, témoigne le Pr Marquette. Par ailleurs, si la vaccination empêche les formes graves, on peut être porteur du virus dans le nasopharynx. Grâce au fonds de dotation, nous travaillons donc également aujourd’hui à la mise au point d’un spray nasal permettant d’immuniser les personnes contre le virus SARS-CoV-2 via cette muqueuse ».