En 2015, alors que « Fade Out Lines » tournait en boucle sur les ondes, Tristan Casara nous accordait une interview dans un café du port de Nice. « Étoile montante de l’electro française », « nouveau prodige de la French Touch »... la presse – COTE Magazine en était – ne manquait pas de superlatifs pour qualifier le succès fulgurant du DJ niçois, alors n° 1 des ventes. Deux ans plus tard, nous le retrouvons chez lui, à Nice, en pleine préparation de son deuxième album. « Depuis notre dernière rencontre, j’ai eu la chance de réaliser une bonne partie de mes rêves. Avoir le choix, c’est la plus belle chose qui puisse arriver ! J’ai notamment eu l’opportunité de retravailler « Lust For Life » de Lana del Rey et The Weeknd ou encore de produire le duo Sting/Mylène Farmer. » Si jusqu’à présent sa démarche artistique consistait à retravailler des morceaux, Tristan profite désormais de sa notoriété pour se concentrer sur ses propres créations : « Ce nouvel album, prévu pour 2018, répond à une envie de proposer quelque chose de plus personnel. C’est aussi un moyen de montrer que je ne fais pas que du rework ! » Désormais considéré comme une valeur sûre de la scène internationale, ce trentenaire, triple disque de platine, n’en reste pas moins attaché à la ville qui l’a vu grandir : « J’ai beaucoup voyagé ces deux dernières années, mais à chaque fois que je passe la porte de l’aéroport, l’air me semble meilleur, la luminosité plus belle. Nice est une ville extraordinaire qui se développe chaque jour un peu plus ! Des amis créent leurs start-ups,d’autres ouvrent des restaurants... Il y a un dynamisme incroyable et je suis fier de faire partie de cette nouvelle vague ! » Il faut dire que si The Avener aime Nice, Nice le lui rend bien. Le 26 juillet dernier, alors qu’il clôturait le Nice Music Live Festival, Tristan s’est essayé à une reprise toute personnelle de « Nissa la Bella ». « Ce n’était absolument pas prévu ! J’ai improvisé. Tout le monde a chanté en chœur, les bras vers le ciel. C’est l’un de mes plus beaux souvenirs de scène. »
Par Marjorie Modi
Photo Jean-Michel Sordello